Agriculture urbaine
Le plaisir de récolter ce que l’on sème !
L’arrivée du printemps est synonyme de douceur et de verdure. La nature se renouvelle et les étals des marchés publics se garnissent de nouvelles récoltes de la saison.
Devant ce spectacle printanier, vous avez envie de mettre les mains à la terre et de faire pousser vos propres fruits et légumes ? C’est une excellente idée, puisque l’agriculture urbaine comporte plusieurs bénéfices.
Bénéfices
En plus de permettre de mieux connaître l’origine des aliments, le jardinage en ville améliore notre appréciation et notre connaissance des légumes et des fruits que l’on cultive. Il nous amène également à respecter davantage les producteurs, puisque l’on comprend mieux leur travail. En plus d’être un passe-temps gratifiant et qui détend, le jardinage permet de rencontrer des gens et de créer des liens lorsqu’on le pratique de façon communautaire ou collective. La facture d’épicerie s’en trouvera même réduite, si l’on est en mesure de produire une assez grande quantité d’aliments.
Environnementalement parlant, les espaces verts permettent de réduire les îlots de chaleur, ces zones urbaines où la température est particulièrement élevée. Ils contribuent aussi à la biodiversité, en plus d’embellir les quartiers.
Comment y arriver ?
Même si vous habitez en ville et que vous n’avez pas de terrain pour jardiner, plusieurs options s’offrent à vous. On voit de plus en plus d’initiatives d’agriculture urbaine dans la communauté, que ce soit à Montréal, ou ailleurs. Si vous fréquentez l’Université de Montréal, sachez qu’il existe plusieurs jardins collectifs sur le campus. Pour en savoir plus ou pour apprendre comment vous impliquer, c’est par ici.
Une multitude d’autres projets ont également lieu un peu partout au Québec : toits verts, jardins scolaires, apiculture, etc. Des ressources comme Cultive ta ville et Biopolis en ont répertorié certains qui sont particulièrement inspirants.
Des documents d’information sont aussi disponibles si vous souhaitez démarrer par vous-même un projet de jardinage. Le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation a notamment créé une page web qui rassemble des trucs et conseils pour vous y initier.
Y aller graduellement
Le jardinage, c’est bien, mais ça vous paraît trop imposant ? C’est vrai que ça demande du temps et de l’implication, mais il y a tout à fait moyen de commencer à plus petite échelle. Pourquoi ne pas essayer de produire des germinations dans un bocal à la maison ? Ou encore de faire repousser des oignons verts ou du céleri dans l’eau ? Même quelques fines herbes qui poussent sur le bord de la fenêtre, ce n’est pas rien ! Ce sont des expériences simples, gratifiantes et amusantes qui vous donneront peut-être la piqûre.
Qui a dit qu’on ne pouvait pas jouer avec nos aliments ? Essayez-le et vous verrez comme c’est agréable de récolter ce que l’on a semé.
Vous avez besoin de conseils nutritionnels ? N’hésitez pas à prendre rendez-vous à la Clinique universitaire de nutrition de l’Université de Montréal.
Ce texte a été écrit par Emmanuelle Dubuc-Fortin, nutritionniste et candidate à la maîtrise, en collaboration avec la Clinique universitaire de nutrition de l’Université de Montréal.
Références :
- Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. (2019). Agriculture urbaine. [EN LIGNE] https://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Productions/Agricultureurbaine/Pages/Agricultureurbaine.aspx (repéré le 19 avril 2019)
- Institut national de santé publique du Québec. (2010). Îlots de chaleur. [EN LIGNE] http://www.monclimatmasante.qc.ca/%C3%AElots-de-chaleur.aspx (repéré le 23 avril 2019)
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